Appel à communication de l’Association Asie Sorbonne
Colloque du 1-2 avril 2025
De l’errance de Gautama et de Mahāvīra dans la forêt pour quitter leur identité princière et trouver l’illumination au road movie du chinois Han Han The Continent (2014), en passant par l’errance de Bashō (1644 –1694) ou la figure du rōnin dans Matatabi (1973) de Kon Ichikawa, les nombreuses pratiques de l’errance illustrées par les arts ou pratiquées par les artistes asiatiques suggèrent qu’il existe une forme de voyage imaginaire, intérieur, autant que physique, correspondant à la quête initiatique d’une vérité en germe dans la pensée. Cette quête peut être choisie – vagabonds et chevaliers errants (youxia游俠), pèlerins (Reader et Schultz 2021), artistes migrants – ou forcée – lettrés bannis par un souverain despote (Saussy 2024), exilés politiques tels que Gao Xingjian (Bergez 2020), Huang Yongping pour la Chine contemporaine) ou encore en Corée (Kim 2008, Lim 2022, Lee 2023).
(suite sur le blog de l’APAHAU Recherche et enseignement en archéologie et histoire de l’art)